C’est en travaillant sur les nuages (photographies) et la lumière qui les traverse et anime leurs mouvements avant de les éteindre que j’ai eu l’idée de peindre sur verre en rétro éclairage et de vérifier si la technologie numérique permet de rendre l’effet de luminescence qui traverse les couleurs et souligne les reliefs
Dés lors elles peuvent être imprimées.
Le traitement des fichiers respecte les images et se résume à un simple développement ; résolution, contraste, lumière.
Je me suis imposé comme principe d’aborder chaque peinture sans tenir compte du travail précédent mais en m’efforçant d’améliorer l’expressivité.
Je n’en suis pas certain.
En peinture, l’aléatoire est un terme usurpé qui définit une expérience individuelle non déterminée et il est difficile de concevoir une succession d’effets aléatoires dans un enchainement de gestes opportunistes.
Je construis sur des préparations du support et je superpose ou juxtapose les approches différentes …
A moins d’avoir les yeux bandés chaque mouvement est déterminé.
Evidemment elle semble absente d’un monde saturé de repères et d’effets qui nous définissent et nous rassurent.
Pourtant nous consommons de l’abstrait tous les jours…
La forme la plus courante c’est la musique.
La musique ne dit rien, on ne la comprend pas, on la ressent …